A Nous De Voir : Festival Cinéma & Sciences

anousdevoir2013Du 21 novembre au 1er décembre 2013 aura lieu la 27ème édition du Festival « A nous de voir ».

Bémol : c’est dans la région lyonnaise, donc un peu loin pour nous. Mais le programme est comme toujours très riche, et pas exclusivement scientifique.

Petite sélection subjective :

Sciences :

  • The End of Time, de Peter Meitler, 22 novembre à 20h45
  • Le Mystère de la Matière Noire, 23 novembre à 20h30
  • Les Maths selon Poincaré, 27 novembre à 20h30
  • Le Big Bang, mes ancêtres et moi, 28 novembre à 20h30
  • Série de court-métrages scientifiques le samedi 30 novembre

Histoire et Géographie :

  • Le Thé ou l’électricité est l’histoire épique de l’arrivée de l’électricité dans un village isolé et enclavé au coeur du Haut Atlas marocain : soirée d’ouverture, 21 novembre à 20h30
  • Mémoire et archives : que peut le cinéma ? 22 novembre à 10h
  • Délivrer les récits, de l’Indochine à l’Algérie, samedi 23 novembre à 14h30
  • Tunisie, vers un nouveau printemps ? samedi 23 novembre à 20h45
  • De Hollywood à Nuremberg, dimanche 1er décembre à 11h
  • Chine, le nouvel empire, dimanche 1er décembre à 14h

Développement durable :

  • Les abeilles, piliers de la bio-diversité : dimanche 24 novembre à 17h
  • Welcome to Fukushima, 26 novembre à 20h30
  • Gaz de schiste ? vendredi 22 novembre à 20h
  • Le retour à la terre, samedi 30 novembre à 14h15

Arts :

Journée « De la lanterne magique au cinéma numérique », vendredi 22 novembre

Nuit de la science-fiction le 30 novembre au soir, dont le thème est comme chaque année passionnant :

Le cinéma est depuis son invention un médium pour rester en contact avec les morts parce qu’il immortalise ce qui a été. Comment les nouvelles technologies modifieront-elles nos rapports avec ceux qui ne sont plus ? Les jeux vidéo, les réseaux sociaux, la robotique ou le clonage sont autant de dispositifs réels ou fictionnels qui permettent aux morts de garder une certaine épaisseur dans le monde. Ils s’y redéployent alors à travers différents modes d’existences allant parfois jusqu’à revenir à la vie.

Vous pouvez bien sûr télécharger le programme complet.

Et/ou regarder le teaser du Festival sur YouTube.

Informations pratiques : 04 72 39 74 93, festival@anousdevoir.com
Billetterie 30 min avant la séance
Au Théâtre de la Renaissance 7 rue Orsel – 69600 OULLINS

Participation libre sur toutes les séances. (« Participer, c’est soutenir le festival mais c’est aussi se sentir concerné par un évènement citoyen. »)
Nuit de la Science-Fiction : 6 euros, petit déjeuner offert

Programmes 2013-2014 : Théâtre Forum Meyrin

meyrin-13-14_0La présentation de la saison du Théâtre Forum Meyrin n’aura lieu que mercredi 12 juin à 20 heures mais les programmes sont déjà dans nos boîtes aux lettres… et le défi principal pour moi est de sélectionner certains spectacles et non pas une quinzaine !

Des grands classiques

Le Triomphe de l’Amour, de Marivaux, mis en scène par Galin Soev. J’irais voir volontiers n’importe quel Marivaux, et deux choix intrigants sont annoncés: celui d’une interprétation exclusivement masculine (pour des personnages souvent travestis, ce qui est fréquent chez Marivaux) et une visiion du metteur en scène de la pièce comme « une intrigue mathématique, posée sur un torrent amoureux ». Deux représentations seulement, fin octobre.

Macbeth de Shakespeare, qu’on ne présente pas. Bien sûr, les mises en scène de Shakespeare sont inégales, mais Macbeth est une pièce si magique qu’il me semble que le jeu en vaut la chandelle. D’autant que la mise en scène d’Anne-Laure Liégeois s’annonce « cauchemardesque ». Deux représentations seulement, fin janvier.

Une adaptation du célèbre roman de Céline, Voyage au bout de la nuit, avec le grand comédien Jean-François Balmer. A mon avis idéal pour parler du personnage de roman en première… voire de la guerre de 14-18, ou bien sûr des réécritures pour les premières L. Une seule représentation, jeudi 20 mars.

Langues vivantes et/ou sections nationales

The Suit, une mise en scène du grand Peter Brook d’après une pièce du Sud-Africain Can Themba, en anglais (avec surtitres français) et en musique. Un adultère, un conte africain, l’époque de l’apartheid (donc aussi pour l’Histoire !) et du jazz ! Deux représentations seulement, début octobre.

Macbeth, cf. plus haut.

Oblomov, librement inspiré du grand personnage anti-héroïque d’Ivan Gontcharov. De multiples approches sont possibles d’un point de vue scolaire : notre LV3 Russe, le personnage de roman, voire la question de l’homme (français première) puisque la pièce s’annonce aussi comme une méditation sur le bonheur et le sens de la vie. En février 2014.

Je sais que les élèves de la Section Italienne étudient La Divine Comédie de Dante. Le chorégraphe italien Emiliano Pellisari en propose une interprétation dansée qui tient aussi « de la sculpture grecque, du théâtre fantastique de la Renaissance ou des inventions mécaniques du XVIIIe siècle » avec « des références surréalistes aux univers de Magritte et d’Escher ». J’aurais aussi bien pu placer ce spectacle dans les grands classiques, compte tenu de l’importance de Dante dans la construction de la culture européenne. Deux représentations seulement, début mars.

Pour les scientifiques :

Quantum, fin septembre, un spectacle de Gilles Jobin, chorégraphe en résidence au CERN pendant trois mois, qui mêle danse, lumières, visite du LHC, film, conférence et rencontre avec des physiciens du CERN. Trois représentations seulement pour une expérience qui sera à mon avis unique !

Pour l’ECJS, l’histoire-géographie, ou tout projet engagé (développement durable par exemple)

Pas un spectacle, mais un « débat citoyen » intitulé « Roms en Cité : Espace public, pauvreté et vivre ensemble : occupation de territoires urbains par les Roms et impacts sociopolitiques ». Le Samedi 16 novembre toute la journée… voilà qui ferait un beau projet.

Sfumato de Rachid Ouramdane, une « pièce pour sept danseurs où il pleut beaucoup » sur les « éco-réfugiés » ou « réfugiés climatiques ». Deux représentations seulement, début avril.

Pour les lettres classiques

Didon et Enée de Purcell, opéra adapté pour une scène de théâtre avec « beauté et drôlerie » qui annonce raconter la célèbre et tragique histoire de la reine de Carthage en faisant alterner « aria baroque » et « hilarant numéro de skieur acrobate ». Ma curiosité est piquée… Deux représentations seulement, fin avril.

De la musique

Mais littéraire, avec un alibi scolaire s’il vous en faut un, pour L’Art et la Révolte, d’Abd Al Malik, « librement inspiré d’Albert Camus ». A recommander pour la question de l’homme (français première), à recommander tout court, de toute façon. Une seule représentation le 6 novembre.

J’en suis déjà à 11 spectacles… Et je n’ai même pas parlé des expositions, elles aussi très alléchantes…

Là encore, réservations le 26 août, n’hésitez pas à me communiquer vos voeux…