A nouveau, je profite de cet article pour remercier les responsables de ces théâtres, qui ont tous accepté de se déplacer pour nous présenter leurs nouvelles saisons.
A Châteaurouge (Annemasse), nous serons nombreux à nous enthousiasmer pour Les Fourberies de Scapin en novembre, ou Combats de nègre et de chiens, de Koltès, en février. Mais de nombreux spectacles innovants, notamment autour du « nouveau cirque », sont également très tentants (par exemple Les Pantins en mai), ainsi que Cœur d’acier, une pièce inspirée par la fermeture des hauts-fourneaux de Florange. On y verra encore une adaptation du Prince de Machiavel : idéal pour les premières L qui travailleront sur Renaissance et humanisme, ou pour les candidats à SciencePo, toujours nombreux au lycée.
Nous signalons également le 14 octobre la venue du Avishaï Cohen Trio (au programme de l’Option Musique de Terminale l’an prochain.)
A la Comédie de Genève, on pourra voir une adaptation théâtrale de la sublime Cassandre de Christa Wolf dès septembre : je ne suis pas objective, ayant travaillé sur cette œuvre pour mon mémoire de Master, mais c’est idéal pour réfléchir sur les réécritures en Première L. Puis, jugez du peu, une version du Voyage au bout de la nuit de Céline en octobre, Lorenzaccio, le chef d’œuvre de Musset, en novembre, l’Epître aux jeunes acteurs, d’Olivier Py, en janvier-février, et bien d’autres. Nous sommes aussi très intéressés par Mission, un spectacle bouleversant sur le quotidien d’un missionnaire belge en poste au Congo.
Au théâtre de Carouge, je me réjouis d’assister aux Acteurs de Bonne Foi de Marivaux et à Shake, où Dan Jemmett adapte La Nuit des Rois de Shakespeare. Mais on y verra aussi du Pirandello, du Feydeau, et à un spectacle sur la Toute-puissance de la poésie, d’après la correspondance de Gustave Roud, Maurice Chappaz et Philippe Jaccottet.
Enfin, au Forum Meyrin, nous pourrons voir une adaptation du Birdy de William Wharton, Une histoire d’A qui propose un regard neuf sur l’Andromaque de Racine, Monsieur de Pourceaugnac, de Molière et Lully (car il y a eu des comédies musicales avant Cats), Platonov, de Tchekhov, et Figaro divorce, une réinterprétation du Mariage de Figaro de Beaumarchais par l’auteur hongrois Ödön von Horvath.